La civilisation minoenne : la première civilisation en Europe était noire

La culture minoenne est apparue il y a 5000 ans en Crète, dite Kefti en égyptien ancien, île du sud de la Grèce. Elle a atteint son apogée il y a 3500 ans, et fut la première civilisation monumentale à avoir jamais existé sur le territoire européen. Elle précède la première civilisation blanche de l’histoire, qui fut la civilisation grecque proprement dite, apparue il y a 2900 ans. Au-delà de la véhémence avec laquelle les Grecs actuels et l’Occident entier nient en bloc la nature africaine de cette civilisation, nous allons démontrer qu’elle était indiscutablement noire.

Hommes minoens il y a 3500 ans
Sarcophage d’Agia Triada

Afin de mieux comprendre ce qui sera dit ici, la lectrice et le lecteur – s’ils ne l’ont fait déjà – pourront se documenter sur le caractère noir des Egyptiens anciens, l’origine africaine des premiers habitants de toute l’Asie, y compris des Phéniciens, ainsi que des premiers habitants de l’Europe.

Aux origines : Minos l’Africain

Les preuves écrites

On voit la Crète sur la carte ici. C’est sur cette terre, à l’extrême sud du continent et donc proche de l’Afrique, que la civilisation a commencé en Europe.

D’après les archives grecques, le fondateur de la civilisation minoenne fut un homme du nom de Minos. Et les historiens grecs anciens parmi les plus renommés, dont Diodore de Sicile, Hécatée d’Abdère et Hérodote, ont abondamment dit quelle était la généalogie de cet homme.

Au départ était Agénor, un égyptien ancien, donc un Noir, lui-même marié à une femme noire du Nil. Ils auraient vécu à Thèbes, capitale de l’Egypte, située au sud du pays. Ensemble ils eurent deux enfants : un fils, Cadmos, et une fille. Leurs enfants étaient donc des Noirs égyptiens qui s’installèrent par la suite en Phénicie, ce qui correspond au Liban-Israël-Syrie-Palestine.

De la Phénicie, Cadmos gagna la Grèce où il introduisit l’écriture égypto-phénicienne, la première écriture connue du continent. Sa sœur fut enlevée et emmenée en Crète, où elle enfanta Minos, fondateur de la civilisation minoenne. C’est le nom de Minos qui est à l’origine du terme « minoen ».

Amphore grecque vieille de 2500 ans. On voit l’égypto-phénicien Cadmos, symbole de l’arrivée de la civilisation en Europe, qui tient les rennes de son char. L’oncle de Minos était donc très noir.
On remarque aussi sur cette amphore que le dieu grec Apollon est également noir charbon. Apollon n’est en réalité que la réplique grecque de l’égyptien Horus.
Source : réunion des musées nationaux de France.

Minos fut donc un Noir. Son nom rappelle d’ailleurs celui de Naré Mari (Narmer), premier pharaon de l’Egypte unifiée, qui était aussi appelé Ménès. Mais le plus impressionnant dans la biographie de Minos, c’est le nom de sa mère. Elle s’appelait, accrochez-vous bien… Europe. C’est cette femme noire égypto-phénicienne qui a donné son nom au continent. Tout comme Paris vient d’Isis (Par-Isis), tout comme Athènes vient de la divinité égyptienne Neith, Europe aussi est le nom d’une Africaine.

Les preuves ostéologiques

Nous reprenons encore une fois cette image, utilisée pour démontrer que Carthage en Tunisie était une civilisation noire. A gauche le crâne typique d’un Noir, avec la face courte de haut en bas, la tête longue de l’avant à l’arrière (dolichocéphalie) et la mâchoire poussée vers l’avant. A droite le Blanc a la face longue, la tête courte (brachycéphalie) et la mâchoire alignée avec le front.

L’anthropologue américain Carleton S. Coon a publié en 1939 ses résultats d’analyse des crânes recueillis en Crête, dans son ouvrage The Races of Europe. Bien qu’il défendait l’idée selon laquelle les Minoens étaient blancs, ses trouvailles l’ont trahi. Il dit « Ils (les crânes minoens) peuvent parfaitement s’insérer dans des collections égyptiennes (les Egyptiens étaient noirs) (…) Globalement, ces crânes de la Crête sont plutôt courts, (avec) une face courte ».  Et de continuer « Aux basses époques minoennes, les (crânes) brachycéphales augmentèrent en nombre, mais n’ont jamais formé plus qu’un élément mineur dans la population, probablement pas plus d’un sixième au maximum ».

Si les crânes brachycéphales donc blancs étaient minoritaires, y compris vers la fin de cette civilisation, ça veut donc dire que les crânes dolichocéphales donc noirs étaient majoritaires.

C’est ce qui est dit clairement dans l’étude de McGeorge en 1983 dans The Minoans : demography, physical variation and affinities lorsqu’il écrit « Aux époques minoennes précoce et moyenne, 65,3% des (crânes) mâles étaient dolichocéphales et 70,6% des crânes femelles étaient dolichocéphales. 8,5% des mâles et 5,8% des crânes femelles étaient brachycéphales ».  

Les Minoens avaient donc des crânes courts et dolichocéphales, comme les Africains.

Les preuves génétiques

En 2013, Jeffery R. Hughey et al. publient dans le journal Nature une étude génétique importante, tendant à dire que les Minoens étaient des Européens. Le journal britannique Daily Mail, reprenant cette même étude annonce pompeusement en titre la même année « Les Minoens étaient caucasiens (blancs) : l’ADN défait une théorie de longue date disant que la première culture avancée de l’Europe était d’origine africaine ». Nous avons consulté cette étude, dont les conclusions sont :

  • – Les Minoens sont arrivés en Crète il y a 9000 ans.
  • – Les Minoens venaient de l’Asie de l’Ouest (Turquie, Proche-Orient, Iran, Arménie).
  • – Les Minoens sont génétiquement liés aux premiers Grecs et aux Européens actuels.
  • – Les Minoens ne sont pas liés aux nord-africains et aux Africains subsahariens.

Dès la première conclusion, on nous dit déjà que les Minoens étaient des Noirs, pour la simple raison qu’il y a 9000 ans les Blancs n’existaient pas. Les dernières études, dont nous avons parlées ici abondamment disent que l’homme blanc est apparu il y a 7700 ans. Avant il n’y avait que des Noirs en Europe.

Ensuite quand on nous dit qu’ils venaient de l’Asie de l’ouest, on nous dit encore qu’ils étaient noirs. Nous avons relayé en détail les analyses craniologiques et génétiques faites sur ces anciens peuples d’Asie de l’ouest, dont les échantillons sont repris par Jeffery R. Hughey, montrant qu’ils étaient bien africains.

Quand on dit que les Minoens étaient liés aux premiers habitants de l’Asie de l’ouest, voici les « Asiatiques » dont on parle.
A gauche prêtres vitalistes (animistes) en Syrie il y a 2000 ans (Université de Gent)
A droite les premiers habitants et premiers civilisateurs de l’Iran, dits Elamites (Musée du Louvre)

Pour ce qui est des premiers Grecs continentaux auxquels sont liés les Minoens, ils étaient appelés Pélasges. Le poète grec Asios de Samos qui vécut il y a 2700 ans, dit « Et la terre noire produisit Pelasgos (roi des Pelasges) » [1]. Terre Noire ou Pays Noir est le nom originel de l’Afrique, Kemet/Kama en égyptien ancien. Asios de Samos laisse donc entendre que les premiers habitants de la Grèce continentale, auxquels sont liés les Minoens, étaient des Noirs.

Par ailleurs, que les Européens actuels aient de l’ADN des Minoens n’est pas étonnant, ce sont leurs ancêtres, tout comme 10% des Britanniques portent l’ADN de l’homme de Cheddar, un des premiers habitants noirs de la Grande Bretagne. Pour autant Cheddar était noir et ses descendants aujourd’hui sont blancs. 

Ensuite l’étude ne précise pas qui sont exactement les nord-africains avec lesquels on a comparé les Minoens. Nous ne pouvons donc pas dire s’ils étaient génétiquement liés aux Egyptiens anciens ou pas.

Enfin, l’absence d’ADN subsaharien est surprenante, puisque les Grecs actuels ont bel et bien de l’ADN subsaharien, découverte qui a provoqué leur rage. Mais même en considérant que les Minoens n’en possédaient pas, cela ne veut rien dire fondamentalement. Les populations noires d’Asie et du Pacifique, bien que venant d’Afrique, ont développé des caractères ADN distincts. Les Minoens ayant quitté l’Afrique depuis longtemps, possiblement ont-ils subit le même phénomène.

Tout ceci nous fait donc dire que le peuple qui a fondé la première civilisation en Europe était un peuple noir originaire d’Afrique et passé par l’Asie. Puis se sont ajoutés des Egyptiens-Phéniciens, qui lui ont donné les éléments de sa civilisation. 

La civilisation minoenne  

La religion africaine des Minoens

Pour les Minoens, la Création était l’œuvre d’un Dieu féminin, qui possédait plusieurs formes. La végétation était personnifiée en un jeune Dieu qui mourrait et ressuscitait chaque année. Ce jeune Dieu était l’époux de la Déesse, qui elle-même était représentée comme une femme portant son enfant.

On est ici très clairement en Afrique avec son Monothéisme dualiste et polymorphique. Dans toute l’Afrique et le monde noir authentique, il existe un Dieu unique (monothéisme) qui est à la fois masculin et féminin (dualiste) et qui possède plusieurs formes (polymorphique). Ce Dieu unique avait en Egypte un enfant du nom d’Osiris, symbole de la végétation, qui mourrait, et qui ressuscitait chaque année avec la crue du Nil. Osiris était l’époux d’Isis, qui était représentée tenant leur fils Horus dans les bras.

Femmes minoennes en train de jouer de la musique
Source : IES Las Musas, Madrid
Des Keftiou (Minoens) venant verser tribut au Pharaon en Egypte (Tombe de Rekhmiré, premier ministre du pharaon Djehouty-Messou (Thoutmosis III)).
Kefti fut une partie de l’empire égyptien sous Djehouty-Messou. Le plus grand Pharaon de l’histoire l’a mentionnée dans son hymne à Dieu, comme étant une de ses nombreuses possessions.
Les Keftiou en Egypte
Tombe d’Imana-Messou (Amenmosé)
Règne de Menkheperrè Djehouty-Messou

Contrairement au monde blanc où on incinérait les morts, les Minoens les mettaient dans des sarcophages comme les Egyptiens, et les enterraient avec des objets du quotidien. Cette pratique d’enterrer le mort avec des objets lui appartenant, vient de la pensée africaine selon laquelle le mort continuera sa vie dans le monde des ancêtres, telle qu’il la vivait de son vivant. Les Minoens pratiquaient donc aussi le culte des ancêtres. Ils pratiquaient également le totémisme à travers le taureau et le lion notamment.    

L’organisation

La civilisation minoenne était – comme dans le monde noir authentique – une civilisation matriarcale. Ça veut dire que la légitimité du pouvoir était détenue par les femmes. Ainsi le Créateur comme on l’a vu était surtout féminin, comme chez les Haoussa, chez les Sérères du Sénégal ou dans le Vodoun au Bénin. Les femmes occupaient les plus hautes fonctions administratives et religieuses. Ceci est contraire au monde blanc, fondé sur le patriarcat.

Femmes minoennes dans l’ancienne capitale Cnossos
Université d’Heidelberg
Hommes minoens (Fresque du palais de Cnossos) 

L’esprit pacifiste africain fera que le pays ne développe pas d’armée considérable. La civilisation minoenne était par ailleurs sédentaire, centrée sur l’agriculture et son souverain était un roi-prêtre comme en Afrique.  

L’architecture et les sciences

Les Minoens possédaient des systèmes d’écriture dont une hiéroglyphique. Les recherches ont prouvé que ces écritures sont d’origine égypto-phénicienne. Influencés par les Phéniciens, les plus grands navigateurs de l’antiquité, les Minoens parcouraient aussi les mers et allaient en Europe continentale faire du commerce.

Les prêtres-rois régnaient sur des Etats-Cités ayant une autonomie et chaque cité était organisée autour d’un palais. Kefti était ceci dit sous l’autorité suprême du souverain de la capitale Cnossos. A toutes les époques, l’architecture minoenne sera influencée par l’architecture égyptienne, avec notamment l’apparition de colonnes et de salles hypostyles vers -1600.

Navigateurs minoens. Remarquez la couleur des peaux (Université de Chicago)
Écriture hiéroglyphique minoenne, appelée « Linéaire A » par les scientifiques
Vestiges du palais de Cnossos, partiellement restaurés. On voit bien les colonnes d’origine égyptienne.
Reconstitution de Cnossos
Reconstitution de Cnossos
Vestiges des palais de Malia et de Phaistos

Le déclin et l’héritage de la civilisation minoenne

Pêcheur minoen

Entre -1700 et -1400, il se produit l’explosion de l’ile de Santorin voisine, peut-être la catastrophe naturelle la plus grave de l’antiquité. Des Tsunamis ravagent les îles de la Méditerranée et les cendres volcaniques auraient recouvert jusqu’au ciel d’Égypte pendant des jours. C’est probablement ici l’origine du mythe biblique du déluge.

Malgré cet événement, Kefti survit et se rebâtit. Le pays tombera vers -1400 sous les invasions de peuplades blanches achéennes, guerrières et patriarcales, venues d’Europe du nord. La civilisation minoenne disparaitra peu après.

Des Noirs et des Blancs en Crète (sarcophage d’Agia Triada) 

On voit donc que la Grèce, considéré comme le berceau de la civilisation occidentale, doit sa civilisation à l’Afrique. Après une période obscure, ce sont encore les Phéniciens et surtout les Egyptiens qui réintroduiront les connaissances à l’origine de la civilisation grecque proprement dite, apparu il y a 2900 ans. Les Grecs anciens le disaient d’ailleurs partout et avec une certaine fierté.

TOUS les théorèmes, concepts et mythologies enseignés partout comme étant grecs, sont d’origine égyptienne. Les Grecs en étaient tellement conscients qu’en conquérant l’Egypte en -332 sous Alexandre le Grand, ils installèrent leur capitale dans le pays (Alexandrie), et continuèrent la civilisation pharaonique en faisant des prêtres africains leurs enseignants.

L’idéologie de la suprématie blanche faisant, les Grecs actuels et l’Occident ne veulent pas entendre parler du rôle civilisateur des Africains sur l’Europe mais nous les Africains, comptons bien le faire savoir.

Hotep !

Par : Lisapo ya Kama © (Tous droits réservés. Toute reproduction de cet article est interdite sans l’autorisation de Lisapo ya Kama)

Notes :

  • Les racines africaines de la civilisation européenne, Jean Philippe Omotunde
  • L’Egypte, la Grèce et l’Ecole d’Alexandrie : histoire interculturelle dans l’Antiquité, aux sources égyptiennes de la philosophie grecque ; par Théophile Obenga
  • Europe l’Egyptienne tome 1 et 2, Sarwas Anis Al Assiouty
  • Architecture grecque, Roland Martin
  • [1] Les racines africaines de la civilisation européenne, Jean Philippe Omotunde, page 104
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