Non, la civilisation n’est pas née à Sumer (Mésopotamie) mais bien en Afrique

« S’il était prouvé (…) que les Noirs étaient (…) incapables de civilisation, comment expliquer l’Egypte ancienne malencontreusement située sur le continent africain? Il y avait deux ou plutôt trois solutions : la première consistait à nier que les Egyptiens fussent noirs. La deuxième à nier que les anciens Egyptiens aient donné naissance à une « véritable civilisation ». La troisième consistait à nier les deux. Deux sûretés valant mieux qu’une, c’est la dernière solution qu’ont préféré les historiens du 19e et du 20e siècle » Martin Bernal, Black Athena, Tome 1

« Dans tous les manuels, vous verrez toujours la tentative qui consiste à ravaler l’Égypte. C’est en filigrane, d’un bout à l’autre. On rage contre cette civilisation (égyptienne). On la nie. On essaie de la ravaler. On essaie de banaliser la civilisation égyptienne et les faits égyptiens au profit de la Mésopotamie. Pourquoi en serait-il ainsi si l’Égypte était réellement blanche comme ils le prétendent ? » Cheikh Anta Diop, Conference de Niamey, 1984

Depuis plus d’un siècle, une histoire de la Mésopotamie est fabriquée pour nier à l’Égypte son rôle de nation civilisatrice de l’humanité. C’est de ce pan majeur de la falsification de l’histoire que traitera cet article. Il démontrera aussi que les dits Sumériens étaient des Noirs.

Sumer
La region correspond aujourd’hui au sud de l’Irak et au Koweït

Nous rappelons encore que comme dans tous nos articles, les textes colorés en bleu sont des liens renvoyant vers d’autres articles plus détaillés.

Quelle est la place véritable de l’Égypte dans l’histoire ?

L’observatrice et l’observateur pourraient croire que les documentaires et livres à fortes diffusions, parlent bien et abondamment de la grandeur de la civilisation égyptienne. La réalité est que vu qu’on ne peut pas ignorer ses constructions gigantesques, on est bien obligé de parler de l’architecture égyptienne. Tout le reste de ce que l’Égypte a fait de majeur est pour sa part, passé sous silence.

La civilisation pharaonique c’est :

La civilisation pharaonique est à l’origine de la civilisation en Asie, en Amérique et en Europe. Cela est figuré ici par des structures pyramidales avec des entrées qui reprennent le concept spirituel africain de la 3e voie

Tous ces faits font de l’Égypte, incontestablement, la plus grande civilisation de l’histoire. Ces faits, connus des scientifiques, sont généralement cachés par les discours les plus répandus. La question est donc de savoir…

Pourquoi minimise-t-on la civilisation égyptienne ?

L’Égypte est minimisée parce que c’est une civilisation noire et africaine. Pour continuer la traite negrière qui l’a rendu riche, l’Occident a dû inventer le mythe du Noir non-humain, sauvage et sans valeur, qu’il était donc normal de mettre en esclavage.

Cette même époque de l’esclavage puis de la colonisation étant associé à la montée des Blancs au sommet de la scène mondiale, on a voulu ancrer cette hégémonie, construite sur la violence, dans l’éternité. On a ainsi cru bon de réécrire l’histoire pour nous en chasser nous les Noirs, et faire ainsi croire que les Blancs sont des Êtres éternellement supérieurs. C’est l’idéologie de la suprématie blanche qui est toujours en vigueur jusqu’à nos jours. Depuis lors, l’élite occidentale a théorisé, que pour que les Blancs et l’Occident soient supérieurs, les Noirs et l’Afrique doivent être inférieurs.

3 actions ont donc été prises contre l’Égypte ancienne :

  • Effacer complètement et dans tous les esprits, le caractère noir de cette civilisation.
  • Sortir géographiquement l’Égypte de l’Afrique pour la mettre dans un Orient. Les concepts d’Afrique noire et Afrique subsaharienne ont aussi aidé à créer dans les esprits, une barrière historique entre les Noirs et les civilisations d’Afrique du nord.
  • Attribuer les inventions de l’Égypte à des civilisations blanches ou claires de peau, et en dehors du continent africain (Mésopotamie, Grèce, Arabie, Amérique).

La civilisation par excellence qu’on a donc choisie pour prendre le rôle de l’Égypte comme origine de la civilisation, est la Mésopotamie avec sa culture de Sumer.

Sumer, origine de la civilisation ?

Pourquoi avoir choisi la Mésopotamie pour devenir berceau de la civilisation ? Eh bien c’est parce qu’aux 19e siècle et au début du 20e siècle, quand la falsification de l’histoire a été opérée, l’Occident était toujours très chrétien.

Avant d’être récupéré par l’empire romain, le christianisme a été créé en Asie de l’ouest par les peuples sémites, notamment le juif pharisien Saul de Tarse (St Paul). Ces mêmes peuples sémites faisaient de la Mésopotamie leur origine. Alors pour l’Occident chrétien, il fallait faire remonter la civilisation à l’origine des fondateurs de sa tradition judéo-chrétienne.  

Les ouvrages à large diffusion font donc tout pour présenter Sumer, comme :

  • Le berceau de l’écriture
  • Le berceau des premières villes et d’un État organisé.

Bien des spécialistes aiment à dire ces deux faits permettent de parler de civilisation.

Sumer et l’écriture

C’est l’Afrique qui a créé l’écriture, comme l’ont dit les auteurs grecs anciens comme Didore de Sicile ou les Phéniciens à travers le livre de Sanchoniathon. Ils lui donnaient une origine nubio-egyptienne. Le Pr Gunther Dreyer a confirmé cela en trouvant à Abydos au sud de l’Égypte actuelle, la première écriture connue de l’histoire et qui est vieille d’au moins 5400 ans (3400 avant l’ère actuelle). Parallèlement, on n’a rien de comparable à Sumer.

Le Pr Dreyer ajoute, comme rapporté par une dépêche de l’agence Reuters du 15 Décembre 1998 « L’écriture égyptienne était bien plus avancée que celle de la Mésopotamie qui à l’époque n’était pas encore habitée par les Sumériens « .

Tablette sumer
Les premières tablettes cunéiformes sumériennes, qu’on présente partout officiellement comme étant les plus anciennes traces d’écriture et de littérature, ne sont pas une littérature (donc pas une écriture), mais plutôt des tablettes de calculs de commerçants.

Cheikh Anta Diop, dans Nations Nègres et Culture page 158, nous dit que « les tablettes cunéiformes ne portent que des comptes de commerçants : reçus, factures, brièvement rédigés.». Puisque ces premières tablettes en Mésopotamie ne sont pas une écriture, il est impossible de les lire comme on lirait une écriture et on comprend mieux pourquoi elles ne donnent aucune information sur l’organisation politique, étatique, sociale ou spirituelle etc… de Sumer en ces temps-là.

Et puisque ces tablettes étaient des tablettes de calculs, donc les premiers signes de calculs en Mésopotamie, on comprend qu’elles ne sont pas plus anciennes que les premiers signes de calculs dans l’histoire de l’humanité, qui ont été découverts en Afrique, avec l’Os de Lebombo, vieux de 37 000 ans et trouvé en eSwatini (ancien Swaziland), et l’Os d’Ishango, vieux de 25 000 ans et trouvé en RD Congo.

Sumer, premier État organisé et avancé ?

L’Afrique ayant inventé la première écriture connue, elle est donc la première à rentrer dans l’histoire de ce point de vue, notamment avec les Shemsou Horo (Suivants d’Horus). Ils furent les tous premiers pharaons, nubiens, et dont l’encensoir de Qustul en Nubie atteste du règne déjà il y a 3500 voir 3800 ans avant l’ère actuelle.

Comme Gunther Dreyer à l’époque de la naissance de l’écriture, Alexandre Moret nous informe aussi qu’à cette époque de la naissance de la royauté pharaonique, les Sumériens n’existaient pas. Il dit ainsi, dans Des Clans aux Empires, page 140 – et repris par Diop dans Nations Nègres et Culture – « (à Sumer) il n’y a aucune trace de l’homme antérieurement à 4000 avant J.C. A cette date, les Egyptiens, entraient presque dans la période historique de la civilisation.»

Les Shemsou Horo vont être succédés par le pharaon Naré Mari (Narmer). Naré Mari fut le dernier des Shemsou Horo et premier pharaon de toute l’Égypte. Dans la suite de ses ancêtres, il achève le processus d’unification de l’état pharaonique vers au moins 3200 avant l’ère actuelle, par le rite du Sematawy dans la vallée du Nil.

Naré Mari
Premier unificateur de l’Egypte, premier pharaon de la première dynastie
Tête en calcaire au musée Petrie de Londres

Au moment où Naré Mari prend le pouvoir, la civilisation pharaonique est donc depuis des siècles déjà structurée, organisée politiquement, administrativement, économiquement, avancée, et possède déjà des villes avec des constructions en pierre, des provinces, une écriture et plusieurs textes donnant des informations claires, etc…

Que trouve-t-on en Mésopotamie à cette période de 3200 ans où la civilisation pharaonique brille déjà avec le Roi Naré Mari ? Cheikh Anta Diop répond dans Nations Nègres et Culture page 157 : « Rien qui soit susceptible d’être daté avec certitude ; en Mésopotamie, on construisait en briques crues, séchées au soleil ; ces briques étaient en argile que la pluie transformait en une masse de boue. »

Diop poursuit, page 159 : « on aura rien de semblable (à l’Egypte) : au lieu d’un royaume puissant et unifié on ne rencontre que des villes, Suse, Our, Lagash, Mari, Sumer, attestées parfois par des tombes anonymes qu’on décrète « tombes royales » sans aucune preuve. ».

Sumer n’est donc ni à l’origine de l’écriture ni à l’origine de l’État avancé. Elle n’est donc pas à l’origine de la civilisation.

Cheikh Anta Diop ajoute, page 164, que la date donnée officiellement pour le début de l’histoire de Sumer « ne découle d’aucune nécessité si ce n’est celle de faire concorder, à tous prix, la chronologie égyptienne et la chronologie mésopotamienne. Or comme l’histoire commence, selon les estimations les plus modérées, en 3200 en Egypte, il devient indispensable, « par solidarité » de faire débuter l’histoire mésopotamienne vers la même époque, même si tous les faits historiques connus dans cette région, jusqu’à nos jours, peuvent se loger dans une période de temps bien moindre. »

Voici une carte publiée sur « les plus anciennes civilisations » et qui montre bien comment les dates sont falsifiées. On fait remonter artificiellement l’histoire de la Mésopotamie à -3200. L’Égypte par comparaison débute ici en -2850. Ce qui signifie que non seulement on ignore les Shemsou Horo comme c’est fait d’habitude, mais on ignore aussi les toutes premières dynasties à partir de Naré Mari.
La théorie dite du Croissant Fertile ici à l’image. Elle dit que la civilisation est née dans cet espace en « Orient ». Il s’agit – puisqu’on ne peut pas l’ignorer – de diluer l’Égypte dans un espace civilisationnel blanc sémitique imaginaire. La réalité est, qu’aussi respectables aient été leurs expériences, aucune civilisation ancienne de l’Asie de l’ouest, aucune, n’est comparable à l’Égypte.

Que cela soit dit clairement, l’Égypte n’est pas en Orient et il n’y a pas de Croissant Fertile à l’origine de la civilisation, avec des cultures égales, voir plus avancées ou antérieures, en Asie de l’ouest. Il y a, à l’origine de la civilisation, seulement la civilisation pharaonique égypto-nubienne en Afrique. C’est tout.

Une autre grosse distorsion dans cette falsification historique est sur l’identité même des Sumériens. En effet, on essaie de faire de Sumer une culture ou une civilisation blanche sémitique. Ce n’est clairement pas le cas.

Oui, les Sumériens étaient Noirs

Les Sumériens étaient bel et bien des Noirs comme toutes les premières populations d’Asie. Nombre d’éléments le prouvent.

sumériens noirs
La déesse sumérienne Inanna, avec ses traits africains

Les preuves écrites

Comme le rapporte Adolphe Bloch dans son livre De la race qui précéda les Sémites en Chaldée (Mésopotamie) et Susiane, page 668, les Sumériens se désignaient et étaient désignées par le terme Zalmat ga-ggadu, c’est-à-dire peuple de têtes noires.

Cela est confirmé par les traditions locales consignées dans la Bible au chapitre 10 de la Genèse, versets 6 à 8, quand on parle de Nimrod, fils de Kush. Nimrod est le fondateur légendaire de la Mésopotamie. Kush c’est la Nubie, ou le Soudan et le sud de l’Égypte actuels. Nimrod aurait donc été d’origine nubienne.  

Diodore de Sicile ajoute que les Chaldéens (Mésopotamiens) étaient des prêtres égyptiens qui migrèrent vers la Mésopotamie.

Les preuves ostéologiques

Datés à -2500 environ et trouvés dans la ville de Kish, c’est-à-dire en plein début de l’histoire dynastique sumérienne, 26 cranes ont été collectés. 18 sont dolichocéphales donc noirs, 6 sont inclassables, 2 sont brachycéphales donc blancs (Les races brachycéphales du Proche-Orient : des origines à nos jours, Marc Adolphe Sauter, pages 80-81).

Le Dr Dudley Buxton, qui a analysé les cranes, est repris par John Marshall dans Mohenjo Daro and the Indus Valley civilization, page 642. Buxton dit que les cranes de Kish sont caractérisés par un « prognathisme alveolaire ». C’est-à-dire que la mâchoire est poussée vers l’avant, caractéristique qu’on ne retrouve que chez les Noirs.  

Marc Adolphe Sauter ajoute encore que pour la période de -1900 à -1700, soit les deux derniers siècles de l’histoire sumérienne, 7 cranes ont été collectes d’Our, qui fut la plus importante ville sumérienne de cette époque. Tous les cranes sont dolichocéphales.

Les correspondences culturelles avec l’Afrique

Comme en Afrique, les Sumériens adoraient un Dieu unique masculin et féminin, et qui avait plusieurs formes et manifestations. Ce Dieu portait le nom très révélateur d’Anu/Anou. Ce qui est le nom tribal du peuple parti des Grands Lacs africains, et qui fonda la civilisation pharaonique en Nubie et en Égypte. L’équivalent féminin d’Anu était Antu. Ce qui semble identique à la règle en Égypte, ou on ajoutait un T à la fin du nom pour désigner le féminin.

Ainsi, Imana/Amen fut le nom masculin de Dieu en Égypte, Amenata (Aminata) fut son nom féminin.

sumériens noirs
Anu, Dieu des Sumériens, associé au taureau totémique, comme les pharaons
Anu est visible ici avec ses traits africains distinctifs

Les villes étaient administrées par des prêtres-rois, comme en Afrique ou comme dans la civilisation noire de Saba en Arabie. Cette culture était sédentaire et agricole comme la civilisation pharaonique, et s’est épanouie dans les vallées des fleuves Tigre et Euphrate. Ses villes étaient dénommées Kish (Kush ?), Our, Mari. Ces deux derniers noms étaient très répandus en Égypte.

Sumer semble avoir hérité de la tradition matriarcale africaine. Les femmes, avant l’arrivée de conquérants blancs de culture patriarcale, y avaient les mêmes droits et privilèges que les hommes.

sumériens noirs
Harpiste sumérien avec ses traits africains. Sa harpe est égyptienne. 
Le siège sur lequel il est assis est similaire à un siège qu’on voit jusqu’à nos jours dans les villages africains.

Tout cela a fait dire à l’historien africain-americain Runoko Rashidi, dans son livre Histoire Millénaire des Africains en Asie, page 24 « il semble évident que l’éclat de la civilisation sumérienne ne puisse qu’être attribuée à l’arrivée de migrants noirs en provenance de la vallée africaine du Nil. »

Le chercheur anglais George Rawlinson dit la même chose dans le premier volume de son ouvrage The Seven Great Monarchies of The Ancient Eastern World « L’antiquité de la civilisation dans la vallée du Nil, qui a précédé de plusieurs siècles celle même de la Chaldée primitive, est un autre argument en faveur d’une migration d’Ouest en Est; et les monuments et les traditions des Chaldéens eux-mêmes présentent quelques curieuses indications d’une origine est-africaine. Dans l’ensemble, donc, il semble plus probable que la race de celui que l’on désigne dans les Saintes Écritures sous le nom patronymique du héros fondateur Nemrod, et chez les Grecs par l’éponyme de Bélus, aie migré de l’Afrique de l’Est à la vallée de l’Euphrate en passant par ce qui était l’Arabie,…»

La civilisation sumérienne, comme la civilisation phénicienne, comme la civilisation perse, prend donc son origine en Afrique, dans la vallée du Nil. Il n’y a pas de Croissant Fertile.

Brève histoire de Sumer

-3060 : naissance de l’écriture réelle, comme l’a rapporté Théophile Obenga dans la revue Ankh 8/9.
Édification progressive des villes sumériennes en Cités-États indépendants.
-2600 : apparition de la toute première dynastie. Toute la civilisation est à partir de là, constituée.
-2340 : invasion par des peuplades blanches nomades, guerrières et patriarcales, dirigées par Sargon d’Akkad. Les Noirs perdent le pouvoir. Les Akkadiens récupèrent tous les savoirs des Sumériens pour se construire. 

Sargon d’Akkad. Il se proclama roi d’Akkad et de Sumer. Les Sémites font véritablement leur apparition dans l’histoire avec cet homme. 

-2200 : conquête des Blancs Guti, qui renversent le pouvoir akkadien, et inaugurent la 3e dynastie d’Our, période la plus prospère. Les Noirs sous domination Guti, sont très probablement restés majoritaires.
-1700 : déclin suite aux querelles, à l’échec des tentatives d’unification, et à une nouvelle invasion de ceux que les Sumériens appelaient Mar-Tu (Amorrite).   

En haut vestiges du grand Ziggourat d’Our, haut de 30m et probablement l’edifice le plus grand bâti par les Sumériens
L’edifice a été restauré comme on peut le voir en bas

Ce qu’il faut retenir de cet article :

  • L’Égypte est rabaissée pour maintenir le système raciste aux bases de l’hégémonie occidentale
  • La Mésopotamie est rehaussée et blanchie pour prendre la place de l’Égypte en tant que foyer planétaire de la civilisation
  • Les Sumériens étaient des Noirs originaires de la vallée du Nil
  • La civilisation sumérienne est fille de la civilisation égypto-nubienne.

Voici ainsi esquissée et dépoussiérée, l’histoire d’une des civilisations les plus falsifiées par l’information officielle.

Hotep !

Par : Lisapo ya Kama © (Tous droits réservés. Toute reproduction de cet article est interdite sans l’autorisation de Lisapo ya Kama)

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