[Per Medjat/Bibliothèque] Dieu dévoile ses secrets

De tous les livres qu’il nous a été donné de lire, celui-ci nous marquera sans doute à jamais. L’auteur Mbog Bassong est un Mbombog, c’est-à-dire un prêtre traditionnel chez les Bassa du Cameroun. Géologue et planétologue, Mbog Bassong est résolument engagé dans le processus de renaissance africaine, et a fait du retour à la religion ancestrale son cheval de bataille. C’est dans ce sens qu’il a produit cette œuvre magistrale.

la-religion-africaine-mbog-bassongCe livre montre principalement les origines scientifiques de Dieu en Afrique. Il décortique les bases philosophiques, physiques, mathématiques et astronomiques qui sous-tendent l’idée de la création et du Créateur chez les Noirs. Au fil des pages, la spiritualité ancestrale apparaît éclatante de logique et de cohérence, incroyablement belle par la science avec laquelle elle se confond, et les valeurs morales qui en découlent.

Mais surtout en allant à la recherche de Dieu à travers ce livre, on gagne énormément, comme les anciens Africains, en connaissances mathématique et physique. Ce livre est donc enrichissant en sciences humaines et en sciences exactes.

Nous sommes sortis de cette lecture encore plus convaincus que ce sont les Noirs qui ont le mieux théorisé l’existence du Créateur, avant que les autres peuples – non-initiés à la science africaine – nous reprennent cette notion et l’adaptent à leurs cultures. Ce livre est un argument de poids que Mbog Bassong donne à tous ceux qui militent pour une réhabilitation et une promotion pacifique de ce culte incompris par les Africains néocolonisés et diabolisé par les étrangers à des fins d’exploitation des Africains.

Si vous voulez savoir ce que signifie Dieu en Afrique, nous recommandons sans réserve ce livre, car de tous ceux que nous avons lus, il va le plus loin sur la question. Ecoutez Mbog Bassong parler ci dessous du besoin que l’Afrique a de retourner à elle-même sur tous les plans.

Hotep !

Par : Lisapo ya Kama © (Tous droits réservés. Toute reproduction de cet article est interdite sans l’autorisation de Lisapo ya Kama)

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