Les Africains doivent redevenir des « Hommes Parfaits »

Nous allons dans cet article redécouvrir un concept cher à nos ancêtres, qui nous en sommes surs contribuera à libérer le génie africain, aujourd’hui dormant.

« Mon attitude n’est pas une attitude passéiste de quelqu’un qui se délecte du passé. Toute mon activité est tendue vers l’avenir. Et ce passé je le déblaie simplement pour bâtir un corps de sciences humaines (…) Ce que nous visons dans votre éducation c’est de réveiller le bâtisseur de nation qui sommeille en chacun de vous, c’est de réveiller le créateur qui sommeille en chacun de vous » Cheikh Anta Diop, conférence de Niamey, 1984.

Les anciens Africains et l’obsession de la perfection

146 mètres de haut d’un amas composé de 2,5 millions de blocs tous de tailles différentes et d’un poids total de 6 millions de tonnes. Assez de pierres pour faire le tour de la Terre, bâtir 30 Empire State Building ou tous les lieux de culte chrétien en Angleterre depuis 2000 ans. Elle compte 8 faces et non pas 4. Elle est faite pour résister aux tremblements de terre et est alignée au pôle nord avec une précision de l’ordre d’une fraction de degré.

Elle reproduit la circonférence de la Terre à l’équateur et la moitié de la distance entre le pôle nord et le pôle sud. L’unité de mesure qui la compose est la coudée de 52,36 cm, qui est une portion de la circonférence d’un cercle d’1 mètre de diamètre ou la soustraction à Pi du carré de Phi.

Elle reproduit à l’infini le nombre Pi et surtout le nombre Phi, nombre parfait des proportions de la nature. Elle renferme dans ses dimensions la vitesse de la lumière, la vitesse de la rotation de la Terre sur elle-même, le temps de rotation de la Terre suivant son axe d’inclinaison. Les hauteurs de ses chambres internes sont des divisions de la hauteur visible. Ces chambres sont construites avec une précision dans la maçonnerie de l’ordre du 10e de mm, qu’on ne découvre qu’avec les rayons lasers aujourd’hui, et qui est supérieure à la précision des constructions actuelles.

Elle indique les équinoxes grâce à ses 8 faces. Elle indique avec la moyenne et la petite pyramides les 3 étoiles de la constellation d’Orion. Le monument dont nous parlons est la grande pyramide que les Africains ont construite il y a 5 à 6000 ans d’après les datations, alors que le reste de la planète était plongé dans la barbarie.

La grande pyramide est une reproduction miniature des dimensions, de l'harmonie et du fonctionnement de la Terre. Elle sert avec le Sphinx et les deux autres pyramides de calendrier astronomique. Elle est l'aboutissement des connaissances accumulées par les Africains depuis l'aube de l'humanité en sciences, et dont le début est retrouvé en Afrique du sud, au Kenya, au Soudan
La grande pyramide est une reproduction miniature des dimensions, de l’ordre, de l’harmonie et du fonctionnement de la Terre tel que le Créateur l’a voulu. Elle sert avec le Sphinx et les deux autres pyramides de calendrier astronomique. Elle est l’aboutissement des connaissances accumulées par les Africains depuis l’aube de l’humanité et dont les premières traces sont retrouvées en Afrique du sud, au Kenya, au Soudan.
Elle a en réalité 8 faces. Les 4 facilement visibles sont chacune divisées en 2.
Elle a en réalité 8 faces. Les 4 facilement visibles sont chacune divisées en 2.

N’importe quel scientifique au monde qui fait l’étude de la géométrie et l’astronomie de la grande pyramide en sort choqué et incrédule. Et la même question revient à chaque fois : Au nom de quoi, comment, pourquoi des Êtres humains se sont-ils imposés tant de difficultés, tant de complexités surnaturelles pour bâtir un édifice aussi imposant ? Comment est-ce seulement possible ? La grande pyramide est un mastodonte bâti avec une précision microscopique.

Il n’existe au monde aucun superlatif suffisamment fort pour qualifier l’exploit que représente sa construction. Elle est l’édifice le plus exceptionnel et le plus excellent de l’histoire humaine. Les Noirs d’Afrique que nous sommes aujourd’hui, n’avons pas encore bien compris ce que représente la civilisation égyptienne, cette civilisation dont nous sommes les héritiers exclusifs. La civilisation pharaonique est tellement ahurissante qu’elle fait peur. 

C’est pratiquement toute l’œuvre des Egyptiens qui est empreinte de cette qualité vertigineuse. La gravure des hiéroglyphes dans les blocs bénéficie ainsi d’un soin époustouflant. Un autre monument remarquable est une des statues de Ramessou Maryimana (Ramsès II) au temple de Karnak.

Ramesu maryimana (Ramsès II); Sculpture du temple de Karnak
Les mesures sur ordinateur ont découvert que la statue du grand roi est parfaitement symétrique et contient d’innombrables mesures géométriques précises. Si on coupe le visage au milieu, on se rend compte que le côté gauche et le côté droit sont identiques et interchangeables. On dirait que la devise des Africains de l’antiquité était « pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? ».

Les anciens Egyptiens étaient des gens obsédés par l’excellence. Nos ancêtres étaient des hommes et des femmes qui ne posaient aucune limite à l’expression de leur génie, de leur intelligence. Leurs esprits étaient complètement libérés et ne répondaient qu’à une exigence : la perfection absolue. Aujourd’hui encore, 2000 ans après la fin de cette civilisation, le terme pharaonique désigne par excellence le gigantisme et l’exception. Tout travail titanesque est qualifié de pharaonique. Nos ancêtres ont donné plus que le meilleur d’eux-mêmes et demeurent la référence.  

Les Africains d’aujourd’hui et la normalisation de la médiocrité  

A contre-courant des valeurs de notre antiquité, l’Afrique d’aujourd’hui est un continent où – globalement – la médiocrité règne. S’il y a bien certaines avancées, force est de constater qu’il n’existe aucun domaine de la connaissance dans lequel nous excellons à l’échelle mondiale. Nous sommes clairement à la traîne. Cette situation est perçue comme normale – souvent naturelle – tant l’estime que nous avons de nous-mêmes est extraordinairement faible. L’Afrique a un profond problème d’excellence. Il convient de se demander : qu’avaient donc nos ancêtres que nous n’avons pas aujourd’hui ?  

Remetou, aux fondements mentaux du génie ancestral

Un des noms que les anciens Egyptiens se donnaient était Remetou, c’est-à-dire les Humains par excellence ou les Hommes parfaits. Ils se percevaient comme la quintessence, l’aboutissement de l’humanité. C’est tout le peuple égyptien qui était traversé par cette mentalité d’excellence ; du pharaon qui décidait des constructions aux ouvriers payés qui les exécutaient, en passant par le Djaty (le premier ministre) qui les organisait et les prêtres-chercheurs qui les concevaient. C’est l’ensemble de la société qui aspirait à se dépasser.  

La connaissance est divisée en 2 entités : les sciences humaines (histoire, philosophie, religion, linguistique, art etc…) et les sciences exactes (mathématiques, physique, biologie, architecture, médecine etc…). Les sciences humaines sont les sciences de la pensée et les sciences exactes sont les sciences pratiques. Les sciences humaines posent l’assise mentale et morale de l’homme, lui donnent sa force et sa confiance. De là, il s’élève, pour bâtir en utilisant les sciences exactes. Si vous détruisez les sciences humaines d’un peuple, cela finira par engendrer sa stérilité dans les sciences exactes. Si les Egyptiens étaient aussi excellents, c’est parce que leurs sciences humaines leur disaient qu’ils étaient parfaits.

Les Egyptiens étaient des femmes et des hommes fiers d’être noirs et africains. Tout le système de pensée – bâti par eux et pour eux – glorifiaient leur nature. Leur Dieu – leur Ancêtre premier – était noir(e). Leurs divinités étaient noires. Ils percevaient leur couleur de peau comme la marque sur leurs corps du vivifiant Soleil messager de Dieu. Ils sanctifiaient l’Afrique et surtout la région des grands Lacs – la Terre de Dieu – où l’humanité est née et dont ils se savaient issus. Ils vénéraient leurs ancêtres dont ils étaient la continuité charnelle, spirituelle, intellectuelle et qui les avaient précédés dans la recherche de la connaissance. Leur langue africaine était pour eux la langue sacrée. Il n’y avait rien, absolument rien qui disait aux Noirs de l’antiquité qu’ils étaient inférieurs.

En paix avec eux-mêmes, toute la pensée des Egyptiens leur renvoyait donc l’image d’Êtres d’exception. Et ce faisant ils avaient une infinie confiance en eux, en leurs capacités. En tant que premiers hommes descendants de Dieu, Noirs enfants du Soleil, ils ne pouvaient que prétendre à s’élever au niveau de la connaissance sans limites du Créateur. Et après avoir réussi – au terme d’un travail intense et continu – à réaliser des œuvres à la mesure de celui-ci/celle-ci, ils se percevaient comme des Remetou, des Êtres parfaits et divins. Voilà la mentalité sur laquelle repose le génie ancestral.  

Ama/Imana/Amin/Amen/Nyamien/Nyambe/Nzambe/Nzambi etc..., Unique God of Africa, imagined here under his masculine form; Temple of the female pharaoh Hatshepsut
Imana-Râ/Amen-Râ, Dieu unique de l’Egypte et de toute l’Afrique. Ici représenté sous sa forme masculine avec la couleur des dieux, le noir charbon (temple de la pharaon Hatchepsout) 
Ousiré (Osiris), fils de Dieu, il symbolise le bien.
Maât, fille de Dieu, elle symbolise l’ordre, la morale, la vertu, l’harmonie, la justice.
Remetou, l'homme parfait, l'Egyptien idéal Celui qui est le plus marqué par le soleil (noir), celui qui respecte les prescriptions de Dieu et de ses formes, celui qui a le plus de connaissance dans tous les domaines du savoir Tombe de Ramessou Hekayounou (Ramsès III)
Remetou, l’Homme Parfait,

celui qui est le plus marqué par le soleil, donc Kamite (noir), celui qui respecte les prescriptions de Dieu et des divinités, celui qui a le plus de connaissances dans tous les domaines du savoir.

Gravure d’il y a 3200 ans dans la tombe de Ramessou Hekayounou (Ramsès III).

Les Arabes, l’Europe et la dévalorisation des Africains

« Chaque idée, chaque soit-disante religion qui a été introduite sur ce continent (l’Afrique) avait pour but de dominer et de contrôler. Les Arabes ne se font aucune illusion dessus, les Européens ne se font aucune illusion dessus. C’est vous qui vous faites des illusions. » John Henrik Clarke

Chaque peuple au monde se crée une pensée, un corps de sciences humaines, qui le valorise. C’est ce qu’ont fait les peuples indo-européens et sémitiques. Le blanc est ainsi devenu synonyme de bien, de pureté, de divinité. Israël, l’Arabie sont devenus des terres saintes pour ces peuples étrangers. La Grèce a été érigée comme berceau de la civilisation. L’Hébreu, l’Arabe sont devenus des langues sacrées. Cette valorisation des Européens et des Sémitiques s’est faite avec la diabolisation parallèle des Africains.

La malédiction du Noir (Cham) dans le Judaïsme et le Christianisme, la malédiction des anciens Egyptiens dans ces religions et dans l’Islam, la diabolisation du culte africain de Baal dans la Bible ou du culte du soleil messager de Dieu dans le Coran etc… La spiritualité africaine y est considérée comme païenne, diabolique, satanique. La pensée religieuse et philosophique de ces peuples s’est accompagnée d’une agression de l’humanité des Africains. C’est ainsi que Noir est devenu synonyme de négativité et que cette conception est passée dans le langage courant occidental pour désigner tout ce qui est mauvais.

Spanish fresco of the 13th century representing the Christians’ saint, Saint Michael weighing the "good souls" (white) on a scale facing the devil (a black devil with frizzy hair, horns and claws) also weighing some "evil souls" being demonized and blackened.
Fresque espagnole du 13eme siècle représentant Saint Michel des chrétiens pesant les « bonnes âmes » (blanches) dans une balance face au diable (noir aux cheveux crépus avec cornes et griffes) pesant aussi des « mauvaises âmes » en voie de diabolisation et de noircissement de la peau. Cette idée du Noir maléfique a été adoptée en Afrique avec la propagation du christianisme.  

C’est donc en adoptant l’Islam que les Africains ont commencé à avoir du mépris pour eux-mêmes, pour leur africanité, et à chercher pour beaucoup de Noirs musulmans à ressembler à tout prix aux Arabes, vus comme peuple de Dieu par excellence. Au sortir du Moyen-Âge, l’Europe décida d’imposer par la violence la suprématie blanche à la Terre entière. C’est ainsi qu’elle a usurpé la place de civilisatrice de l’humanité qui appartient aux Africains et qu’elle s’est inventée une histoire fictive pour doper la psychologie de son peuple.

L’Homme blanc est donc Dieu, commencement du monde, archétype du bien, civilisateur de la Terre, détenteur de tous les savoirs, beauté universelle, il a « découvert » l’Amérique ou même les chutes du Zimbabwe. Il est l’épopée, la légende, on ne vit que de et par lui. C’est cette éducation que les Blancs reçoivent et c’est pour ça qu’ils sont convaincus jusqu’à la moelle de leur supériorité et de l’infériorité conséquente des Noirs, qui pour eux ne sont pas des Humains, ou ne le sont pas entièrement. Le résultat est tout de même que ces sciences humaines bâties sur le mensonge, poussent les Européens à exceller en sciences exactes. Il n’y a rien dans les pensées des Européens et des Arabes qui leur font croire qu’ils sont inférieurs. Rien !   

Ni les Européens, ni les Arabes, ni les Asiatiques ne sont supérieurs à nous. Tous les Êtres humains ont le même potentiel, la même capacité d’intelligence. On est ébloui devant leurs prouesses aujourd'hui sans se rendre compte qu'ils ont tous, absolument tous, fait le travail de fondation de leurs sciences humaines avant de se lancer dans les sciences pratiques. Tous ont des mentalités qui les valorisent et leur donne confiance. Ce que nous avons perdu.
Ni les Européens, ni les Arabes, ni les Asiatiques ne sont supérieurs à nous. Tous les Êtres humains ont le même potentiel, la même capacité d’intelligence. Il n’y a rien qu’ils font que nous ne pouvons pas faire. On est ébloui devant leurs prouesses aujourd’hui sans se rendre compte qu’ils ont tous, absolument tous, fait le travail de fondation de leurs sciences humaines avant de se lancer dans les sciences pratiques. Les Africains qui disent que la solution consiste à se lancer dans le développement « comme les autres », ignorent ou font semblant d’ignorer que le premier développement est celui de l’âme, que ces autres ont d’abord fait le travail de la pensée. Faire donc comme eux reviendrait à faire aussi cet effort préalable. La mentalité européenne repose sur l’antiquité greco-latine, la mentalité arabe sur la philosophie islamique, la mentalité chinoise sur le confucianisme et la révolution philosophique de Deng Xiao Ping etc… Tous ont des modèles de pensée qui les valorisent et leur donnent confiance. Ce que nous avons perdu. 

Tous les psychologues vous le diront, vous êtes d’abord la définition que vous vous faites de vous-mêmes. Si vous vous dites que vous êtes la perfection incarnée, alors tout ce que vous ferez tendra à être parfait. Si vous vous dites par contre que vous êtes inférieurs et diaboliques, alors vous vous comporterez d’autant. L’Afrique n’excelle pas – en bonne partie – parce que les Africains ont une conception inférieure et diabolique d’eux-mêmes. Ce sont les Arabes et les Européens qui ont corrompu notre mentalité, qui ont changé la définition que nous avions de nous-mêmes.  

Nous nous voyons comme inférieurs là où nos ancêtres égyptiens se voyaient comme parfaits, nous nous voyons comme maudits là où ils se voyaient comme divins, nous nous voyons laids là où ils se pensaient les plus beaux, nous cherchons à être blanc ou arabe là où ils voulaient être le plus noir possible, nous détestons – pour beaucoup – l’Afrique là où ils la sanctifiaient, nous traitons nos ancêtres de sauvages, païens, sataniques voir traîtres par nature, là où ils divinisaient les leurs. Nos langues sont des dialectes là où la leur était la langue sacrée. Nous ne pouvons pas lever une intelligence collective, aspirer à renaître effectivement, avec la fondation mentale destructrice d’aujourd’hui, qui est le résultat du génocide culturel qu’ont commis les Arabes et les Européens en Afrique. Quelle solution ?

Remettre les Africains sur le chemin de l’excellence

La solution c’est l’éducation afrocentrique. C’est rebâtir les sciences humaines africaines sur l’héritage égyptien, sommet de l’expérience noire. L’image d’un Dieu noir doit imprégner chaque cerveau. L’Afrique doit être conçue comme la Terre-Mère, berceau de l’humanité et de la civilisation. Les Noirs doivent se percevoir comme les premiers Êtres créés et les enfants du Soleil. Il faut sacraliser les langues et la culture africaine. Il faut repenser les canons de beauté en intégrant chaque composante, du Noir charbon au Noir albinos, etc…

Nos ancêtres ont déjà défini pour nous ce que nous sommes et ce que nous devons être. Être parfait c’est être Noir ; c’est respecter les préceptes de Dieu édictés par Maât ; c’est accumuler le plus de connaissances possibles et mettre avec excellence ces connaissances en pratique. Il nous faut rentrer dans leurs pas, alors les fondations mentales seront de nouveau là pour nous élever, naturellement, vers la perfection en sciences exactes.  

Pour tous ceux qui ont déjà adopté l’idéologie afrocentrique, il est temps d’être effectivement des Remetou. Vous devez prendre la décision de vous consacrer à un domaine qui sera utile à l’Afrique et aux Africains. Lancez-vous dans l’industrie, dans les services etc… produisez de la richesse, propagez de la connaissance. Vous devez le faire toujours avec la volonté d’être le meilleur, meilleur que ceux qui ont vécu, ceux qui vivent et ceux qui ne sont pas encore nés.

Si vous n’avez pas l’exigence de l’excellence, ne dites pas que vous êtes Kamite. Si vous n’avez pas une ambition démesurée, ne dites pas que vous êtes Kamite. Si chaque jour de votre vie n’est pas rigoureusement dédié à parfaire le plus petit détail, ne dites pas que vous êtes Kamite. Croyez en vous, ne permettez jamais à personne de vous dire que vous ne valez rien, rêvez grand, lisez sans cesse et accumulez des connaissances, travaillez dur, soyez persévérants, soyez les meilleurs. C’est seulement en devenant des Humains parfaits que nous honorerons le sang qui coule dans nos veines, que nous serons dignes de nos ancêtres.

Nous avions fini par penser que la solution au développement de l’Afrique était de tuer l’héritage africain pour entrer dans une culture « universelle » seule voie vers le progrès. C’est tout le contraire. Il faut courir vers cet héritage africain et l’étreindre le plus fort possible.

Nous terminons cet article avec les écrits mêmes que les anciens Egyptiens nous ont laissés :« Quand nos enfants se souviendrons de nous, qu’ils se souviennent de nous à notre meilleur, ayant donné le mieux que nous pouvions avec le mieux que nous avions, pour notre quintessence et notre éclat. » [1]

Qu'ils nous guident...
Qu’ils nous guident…

Hotep !

Par : Lisapo ya Kama © (Tous droits réservés. Toute reproduction de cet article est interdite sans l’autorisation de Lisapo ya Kama)

Notes : 

  • La révélation des pyramides, film documentaire de Patrice Pooyard
  • Intervention vidéo de l’égyptologue Graham Hancock
  • Intervention vidéo de l’africanologue Ivan Van Sertima
  • [1] Maat : guiding pinciple of moral living; par Ife Kilimanjaro, Tdeka Kilimanjaro, Yahra Aaneb, T’Gamba Heru
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